Mais où sont passés ces bouquetins ? …Comme vous l’avez peut-être constaté, nous ne sommes plus en mesure de vous indiquer la position quotidienne de vos animaux fétiches depuis le 30/03/2020. Ce n’est pas parce qu’ils ont réussi à appuyer sur le bouton off , mais simplement car la période de suivi programmée dans le cadre de l’étude est terminée depuis cette date.

A défaut, vous pouvez remonter le temps pour étudier leur parcours en utilisant la molette prévue à cet effet .

Sachez en tout cas que grâce à ces nouvelles technologies, la connaissance sur l’espèce progresse ! Ce suivi des animaux par GPS a été initié en 2017 dans le cadre d’un programme transfrontalier ALCOTRA qui a pris fin au printemps 2020. Les données recueillies par tous les espaces partenaires du programme (Alpicozie, Alpimaritime, Aoste, Asters, Parc nationaux des Ecrins et du Mercantour) ont été analysées.

En cliquant sur l’onglet « Fiche animal » vous serez en mesure de visualiser les informations relatives à l’animal de votre choix sur l’espace partenaire de votre choix. Ainsi vous apprendrez à mieux connaitre chaque individu (nom, sexe, durée et période de suivi GPS, nombre de geo-localisations réalisées) ainsi que les caractéristiques de ses déplacements (Altitude moyenne, distances et dénivelés réalisés, expositions préférentielles et aire de vie)

D’ores et déjà, et en avant-première à l’échelle de la Vanoise, voici quelques informations apportées par ce suivi :

• L’étude de la trace de Jacinthe, Joyeuse ou Jamaïc nous confirme la traversée de Maurienne vers la Tarentaise d’une partie des animaux hivernant sur les adrets d’Avrieux/Le Bourget pour prendre leurs quartiers d’été dans le secteur de la Pointe des Fonds/Mont Coua à Méribel/Pralognan. Ils reviennent ensuite côté Maurienne à l’automne.
• Nous avons pu constater que lorsqu’ils ont « décidé » de partir, ils ne traînent pas en route ! Cela leur prend de 24 à 48h pour faire cette migration saisonnière. Le passage par le Col de Chavière est largement privilégié, mais certains animaux ont parfois choisi le Col d’Aussois (comme Jacinthe en 2018 qui après avoir tenté le passage par Chavière - le passage habituel, dont le versant nord est resté particulièrement enneigé cette année-là - a fait demi-tour pour passer par le Col d’Aussois).
• Le trajet d’Henri met en évidence une connexion entre le noyau de population du Bochor et celui de Champagny.
• Certains animaux migrent l’été depuis Champagny vers la réserve naturelle de Tignes en passant par Peisey (comme Jasmin).

A bientôt pour de nouvelles aventures à partager !